193. C’est le nombre des essais nucléaires réalisés en Polynésie française entre 1966 et 1996. Comment la littérature a-t-elle appréhendé le Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) et les bombes de Moruroa et Fangataufa ? Les écrivains polynésiens n’ont eu de cesse d’évoquer les blessures intimes dues à ce crime colonial et ses effets désastreux sur les plans de la santé, de l’environnement, mais aussi sur le plan des inégalités sociales. Dès les débuts de son installation, le CEP a fasciné également des écrivains de l’Hexagone et suscité notamment des romans d’espionnage, d’abord favorables, puis hostiles aux essais nucléaires. Il a aussi inspiré poètes et romanciers d’Aotearoa / Nouvelle-Zélande, particulièrement engagés contre la politique nucléaire de la France. Ce livre confronte ces différents corpus, en essayant d’élucider la corrélation entre stratégies littéraires et choix idéologiques.
Andréas Pfersmann est professeur de littérature générale et comparée à l’Université de la Polynésie française. Il a notamment dirigé avec Titaua Porcher les numéros spéciaux Francophonies océaniennes (Interculturel Francophonies 2017) et Littérature et politique en Océanie (NZJFS 2019).
Points de vue sur le livre :
Frédérique Guétat-Liviani. La littérature irradiée d'Andréas Pfersmann : À la découverte d’une littérature vivante, débarrassée de tout exotisme.
Didier Epsztjan : Les blessures externes et intimes du crime colonial et du crime nucléaire
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ISBN 978-2-917270-28-8 Prix 10 €
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